// Accueil / Actualités – OCRP Expertise / Radioprotection : définition et obligations 2025
Lorsqu’on parle de radioprotection, beaucoup pensent immédiatement aux centrales nucléaires. Pourtant, les rayonnements ionisants ne concernent pas seulement l’industrie de l’énergie : on les retrouve dans les cabinets dentaires, les hôpitaux, les laboratoires de recherche, l’immobilier et même… nos maisons avec le radon.
La radioprotection n’est donc pas réservée aux ingénieurs du nucléaire : c’est un enjeu quotidien qui touche des milliers de professionnels. Alors, qui est vraiment concerné ?
Les sources de rayonnements ionisants sont multiples :
On y est donc exposé à la fois dans la vie quotidienne et dans certains métiers.
Quelle que soit l’activité, les obligations légales de radioprotection reposent sur quelques piliers :
Les chirurgiens-dentistes utilisent des générateurs RX (rétro-alvéolaire, panoramique, CBCT). Même si les doses sont faibles, la réglementation impose un suivi strict : notes de calcul, zonage, dosimétrie et formation des assistantes. L’objectif est de protéger autant les praticiens que les patients.
Radiologues, manipulateurs radio, urgentistes ou chirurgiens travaillent quotidiennement avec des appareils émettant des rayons X. Ici, la radioprotection doit concilier deux objectifs : limiter l’exposition des soignants tout en optimisant la dose reçue par le patient, afin d’assurer une image de qualité sans excès de radiation.
Moins connu, le secteur vétérinaire est également concerné. Beaucoup de cliniques utilisent des générateurs portatifs pour réaliser des clichés sur le terrain. Les contraintes de mobilité imposent des procédures spécifiques : formation, stockage sécurisé et vigilance accrue lors des examens.
Dans l’industrie et la recherche, l’utilisation de sources radioactives est courante :
Ces environnements exigent une organisation rigoureuse : zonage précis, contrôles périodiques, procédures documentées et accompagnement permanent par un CRP.
En milieu industriel, les salariés sont classés selon leur niveau d’exposition :
Dans une centrale nucléaire ou une installation de base nucléaire (INB), chaque détail compte : sas d’entrée, contrôles de sortie, procédures d’habillage/déshabillage, surveillance permanente des zones délimitées. Les rayonnements ionisants y sont plus intenses, d’où une organisation stricte et contrôlée par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
Les sous-traitants et salariés intervenant sur ces sites doivent :
Le nucléaire reste l’environnement le plus exigeant en matière de radioprotection.
Les diagnostiqueurs immobiliers utilisent des analyseurs portatifs à fluorescence X pour réaliser les constats de risque d’exposition au plomb (CREP). Ces appareils contiennent des sources radioactives scellées, soumis à déclaration ASN.
Les obligations incluent : stockage sécurisé, désignation d’un CRP, vérifications périodiques et suivi documentaire.
Le radon est un gaz radioactif naturel présent dans certains sols. Invisible et inodore, il peut s’accumuler dans les sous-sols, caves et rez-de-chaussée.
La radioprotection repose d’abord sur la pédagogie. Tous les travailleurs exposés doivent être formés régulièrement, comprendre les risques et savoir réagir en cas d’anomalie.
Le dossier de radioprotection doit être disponible à tout moment : inventaire des sources, consignes de sécurité, résultats de dosimétrie, rapports de contrôles. Un document clair évite les litiges lors des inspections ASN/ASNR.
De plus en plus d’entreprises choisissent de confier la mission de CRP à un Organisme Compétent en Radioprotection (OCR). C’est un gain de temps et de sécurité : expertise réglementaire, suivi documentaire, accompagnement lors des inspections.
La radioprotection ne se limite pas au nucléaire : elle concerne le médical, le dentaire, l’industrie, la recherche, l’immobilier et même les bâtiments exposés au radon. En 2025, toute structure manipulant des sources ionisantes ou exposée au radon doit se conformer aux obligations légales.
Que vous soyez dentiste, médecin, chercheur, industriel, diagnostiqueur ou gestionnaire d’ERP, la radioprotection est votre responsabilité. Mais c’est aussi un gage de sécurité, de qualité et de confiance.
Pour rester conforme et protéger vos équipes, faites appel à un expert en radioprotection. Vous gagnerez du temps, éviterez les sanctions et pourrez vous concentrer sur votre vrai métier.
Montpellier, Toulouse, Nîmes, Marseille, Nice, Bordeaux.
06 85 43 23 67
contact@ocrp-expertise.fr
Nantes, Paris, Rennes, Quimper, La Rochelle, Bordeaux.
06 85 43 23 67
contact@ocrp-expertise.fr
Une question ? Un devis ? Une inspection en vue ? Appelez, écrivez ou laissez votre numéro : on vous rappelle plus vite que votre standard.